À propos
Niki Copi est un projet de carrés de soie artisanaux, inédits, et cuisinés en France sur une idée (et recette) originale de Vivien Le Jeune Durhin : artiste, graphiste, sérigraphe à Paris. Les pièces Niki Copi sont pensées, dessinées et imprimées dans un espace-atelier collectif à la Chapelle, dans le nord-parisien. À la fois objets d’art et du quotidien, ils sont — du fil aux encres, en passant par l’impression — le fruit d’un procédé de création local et manuel.
La méthode d’impression en sérigraphie imprègne chaque foulard de couleurs éclatantes, profondes, à la manière des estampes d’art. Il s’agit d’un processus proche de la technique traditionnelle dite « à la lyonnaise ». Les encres et couleurs sont donc minutieusement préparées : une par une. Chaque couleur est ensuite imprimée au cadre sur le tissu : l’une après l’autre. Ce traitement des matières et ressources se distingue radicalement des techniques d’impression industrielles — au jet d’encre, par exemple. Il permet de respecter la finesse des teintes choisies, de vivifier les contrastes et leur subtilité.
La soie des carrés Niki Copi est française, et tissée façon « twill » — par une maison spécialisée dans la confection d’étoffes de qualité, en Isère. Cette technique donne au tissu un rendu souple, doux et brillant, qui réfléchit au mieux la lumière et permet de retranscrire au plus près la puissance des couleurs imaginées pour ces pièces. Les carrés de soie sont ensuite lavés et rincés à l’eau des Vosges : l’un après l’autre. Puis, ils sont roulottés manuellement « à la française » et emballés dans un coffret imprimé à la main : un par un.
Parce qu’il s’agit d’une méthode de fabrication complexe et longue, les pièces Niki Copi ne viennent au monde que par petites séries — 1 à 20 exemplaires, maximum. Au fil des gestes et des savoirs-faire, chaque exemplaire imprimé s’exprime, et enrichit son caractère de ses irrégularités, conférant à ces pièces un rendu à la fois rare et unique.